Georges-Henri Colombe suspendu quatre semaines

Le pilier remplaçant du Stade Rochelais, Georges-Henri Colombe (N°18), a été suspendu quatre semaines à l’issue d’une audience disciplinaire indépendante relative au match de huitième de finale de Champions Cup de son club face à Gloucester Rugby au Stade Marcel Deflandre.

Colombe a été cité par la commissaire à la citation de la rencontre, Beth Dickens (Ecosse), pour un déblayage dangereux, dans le cadre d’un ruck, sur le troisième ligne de Gloucester, Ruan Ackermann, à la 68e minute du match en infraction à la Règle 9.11.

Règle 9.11 Les joueurs ne doivent rien faire qui soit imprudent ou dangereux pour les autres.
Selon le règlement de World Rugby, les sanctions pour jeu déloyal en infraction à la Règle 9.11 ont les points d'entrée suivants – degré faible : 2 semaines; degré moyen : 6 semaines; degré supérieur : de 10 à 52 semaines.

Une Commission de discipline indépendante composée de Antony Davies (Angleterre), président, Donal Courtney (Irlande) et Frank Hadden (Ecosse) a visionné des images vidéo de l’incident et entendu par visio-conférence les dépositions de Colombe, qui a reconnu avoir commis un acte de jeu déloyal mais que celui-ci ne méritait pas un carton rouge.

La Commission a aussi entendu les dépositions du Directeur du Rugby du Stade Rochelais, Ronan O’Gara, celles du Directeur sportif du Stade Rochelais, Robert Mohr, ainsi que celles de Liam McTiernan, Officier chargé de la discipline de l’EPCR. Le représentant juridique du club, Yves-Marie Fève, a également assisté à l’audience.

La Commission a confirmé la citation, estimant que Colombe avait commis un acte de jeu déloyal imprudent. Elle a déterminé que l’infraction correspondait au degré moyen du barème des sanctions de World Rugby. Elle a donc sélectionné un point d’entrée de six semaines.

En raison du casier disciplinaire vierge du joueur et du fait qu’il se soit excusé auprès de Ackermann, la Commission a réduit la sanction de deux semaines. Elle a donc imposé une sanction de quatre semaines de suspension.

Si le Stade Rochelais se qualifie pour les demi-finales de Champions Cup, alors Colombe pourra rejouer à partir du lundi 1er mai. Cependant, si le Stade Rochelais ne se qualifie pas pour les demi-finales de Champions Cup, alors il pourra rejouer à partir du lundi 8 mai.

Le joueur et l’EPCR ont le droit de faire appel de la décision.

Zach Mercer : décision de carton rouge rejetée

La décision de carton rouge à l’encontre du Numéro 8 du Montpellier Hérault Rugby, Zach Mercer, a été rejetée à l’issue d’’une audience disciplinaire indépendante relative au match de huitième de finale de Champions Cup de son club face aux Exeter Chiefs au Sandy Park.

Mercer a été expulsé par l’arbitre de la rencontre, Andrew Brace (Irlande), à la 50e minute du match pour un plaquage dangereux sur le troisième ligne d’Exeter, Christ Tshiunza, en infraction à la Règle 9.13.

Règle 9.13 : Un joueur ne doit pas plaquer un adversaire d'une manière dangereuse.
Selon le règlement de World Rugby, les sanctions pour jeu déloyal en infraction à la Règle 9.13 – plaquage dangereux - ont les points d'entrée suivants – degré faible : 2 semaines; degré moyen : 6 semaines; degré supérieur : de 10 à 52 semaines.

Une Commission de discipline indépendante composée de David Martin (Irlande), président, Gordon Black (Irlande) et Bogdan Zebega (Roumanie) a visionné des images vidéo de l’incident et entendu par visio-conférence les dépositions de Mercer, qui a reconnu avoir commis un acte de jeu déloyal mais que celui-ci ne méritait pas un carton rouge.

La Commission a aussi entendu les dépositions du Directeur sportif du Montpellier Hérault Rugby, Philippe Saint André, celles de l’entraineur adjoint en charge des rucks, des attitudes au contact et de la discipline, Alexandre Ruiz, celles du Team manager du club, Tom Whitford, ainsi que celles de Liam McTiernan, Officier chargé de la discipline de l’EPCR. Le représentant juridique du club, Joris Loupien, a également assisté à l’audience.

Selon la Commission, bien que Mercer ait commis un acte de jeu déloyal, son plaquage ne méritait pas un carton rouge. La décision de carton rouge a donc été rejetée et Mercer peut rejouer immédiatement.

L’EPCR a le droit de faire appel de la décision.

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