Le talonneur de Clermont, victorieux à Sale samedi (22-13), salive à l'avance du défi qui sera proposé dimanche prochain: une finale de poule face aux Saracens.

C’est une victoire sinon capitale, au moins nécessaire pour Clermont…
Oui, car si on perd le week-end prochain, on sera peut-être éliminés. Tout le monde a parlé de nos deux victoires sur le Munster, mais elles n’auront servi à rien si on perd contre les Saracens. Ca va être une énorme match. Le match aller était déjà très difficile lors de la première journée et ils ont obtenu un résultat impressionnant face au Munster.

En cas de victoire face aux Anglais, vous pourrez jouer un quart à domicile.
Nous ne parlons pas encore de jouer un quart de finale à la maison. Chaque chose en son temps. On doit d’abord viser la victoire dans cette poule et on verra après. Avec les équipes qui la compose, ce sera déjà une grande performance d’atteindre les quarts de finale.

Sale vous a donné du fil à retordre. Vous attendiez-vous à un match si compliqué?
On sait que les équipes anglaises n’abandonnent jamais et ils respectent énormément cette compétition qu’est la Champions Cup. Ils ne sont jamais faciles à battre, surtout dans leur stade. Ils donnent toujours le meilleur d’eux-mêmes et c’est exactement ce que Sale a fait. Le résultat du match aller était plutôt flatteur pour nous et on savait quelle défi nous attendait. À la pause, on savait qu’on avait manqué quelques opportunités en route et j’espérais qu’on ne le regretterait pas trop.

Avez-vous craint le pire lorsque vous vous êtes retrouvés à 13 contre 15?
On aurait pu couler pendant ces quelques minutes mais on a réussi à passer ces minutes sans dommage, sans paniquer. Les leaders de cette équipe nous ont permis de rester solidaires et nous avons produit alors un rugby simple. Ce n’était pas forcément joli à voir mais la victoire était à ce prix aujourd’hui.