
Le capitaine de Bath Andy Nicol (au centre) soulève le trophée.
Il y a 25 ans, en 1998, le club anglais de Bath Rugby soulevait le trophée de la plus prestigieuse des compétitions de l’EPCR, en disposant en finale du CA Brive (19-18).
Le 31 janvier 1998, il y a 25 ans, Bath Rugby était couronné dans la plus prestigieuse des compétitions de l’EPCR au terme d’une finale palpitante. Opposée au CA Brive, sacré un an plus tôt dans la même compétition, la formation anglaise s’était en effet imposée au bout du suspense (19-18). Menés 15-6 à la pause, après cinq pénalités du buteur du CAB Christophe Lamaison, les coéquipiers d’Andy Nicol ont toutefois trouvé les ressources mentales pour remonter leur handicap dans le second acte. « C’était génial. Je m’en souviens comme si c’était hier, et non il y a 25 ans », a confié Nicol, qui a disputé 21 matchs de Coupe d’Europe au cours de sa carrière.
Et d’ajouter : « Cela me rappelle tellement de bons souvenirs. J’ai hâte de retourner au Rec samedi et de revoir les membres de l’équipe. Ce sera une belle journée pour Bath Rugby, et je suis ravi que le club se souvienne de ce moment ». Pour rappel, les Anglais avaient donc eu le dernier mot sur la pelouse du Parc Lescure de Bordeaux grâce au talent de l’arrière Jonathan Callard, auteur de tous les points de son équipe dont un essai, à l’heure de jeu, mais aussi une transformation et quatre pénalités.
« Le moment le plus fort a eu lieu lorsque le coup de sifflet final a été donné, après que leur Argentin ait raté un drop après que j’ai laissé tomber le ballon juste devant les poteaux. J’étais tellement honoré d’être le capitaine de Bath sur les traces de Phil de Glanville, Andy Robinson, John Hall, Stuart Barnes, Richard Hill, John Palmer, Roger Spurrell. La Coupe d’Europe est devenue le Saint Graal pour nous. Quand nous sommes arrivés en finale contre Brive, c’était notre chance de prouver que Bath était la meilleure équipe d’Europe une fois pour toutes. Les célébrations dans les vestiaires ont été euphoriques ; c’était un sentiment de travail accompli », a rappelé Andy Nicol.