Kitione Kamikamica suspendu trois semaines

Le Numéro 8 du Racing 92, Kitione Kamikamica, a été suspendu trois semaines à l’issue d’une audience disciplinaire indépendante relative au match de la 2e Journée de Champions Cup de son club face aux Harlequins au Twickenham Stoop.

Kamikamica a été expulsé par l’arbitre Craig Evans (pays de Galles) à la 51e minute du match pour avoir plaqué l’arrière des Harlequins, Nick David, de manière dangereuse, en infraction à la Règle 9.13.

Règle 9.13 : Un joueur ne doit pas plaquer un adversaire d’une manière dangereuse.
Selon le règlement de World Rugby, les sanctions pour jeu déloyal en infraction à la Règle 9.13 – plaquage dangereux – ont les points d’entrée suivants – degré faible : 2 semaines; degré moyen : 6 semaines; degré supérieur : de 10 à 52 semaines.

Une Commission de discipline indépendante composée de Kim Moloney (Irlande), président, Simon Thomas (pays de Galles) et Frank Hadden (Ecosse) a visionné des images vidéo de l’incident et entendu les dépositions de Kamikamica, qui a accepté la décision de carton rouge, celles du représentant juridique du joueur, Neil Robertson, celles de la représentante juridique du Racing 92, Judith Regnault, celles du Directeur sportif du Racing 92, Laurent Travers, celles du Team Manager du Racing 92, Teddy Boutaayacht, ainsi que celles de Liam McTiernan, Officier chargé de la discipline de l’EPCR.

En premier lieu, la Commission a décidé que l’incident devait être reconsidéré comme étant une infraction à la Règle 9.18 plutôt que 9.13.

Règle 9.18 Un joueur ne doit pas soulever un adversaire du sol et le laisser tomber ou le pousser vers le sol de telle sorte que sa tête et/ou le haut de son corps heurte le sol.
Selon le règlement de World Rugby, les sanctions pour jeu déloyal en infraction à la Règle 9.18 ont les points d’entrée suivants – degré faible : 6 semaines; degré moyen : 10 semaines; degré supérieur : de 14 à 52 semaines.

La Commission a confirmé la décision de carton rouge, estimant que Kamikamica avait réalisé un plaquage dangereux sur David, en infraction à la Règle 9.18, et elle a déterminé que l’infraction correspondait au degré faible du barème des sanctions de World Rugby et a donc sélectionné un point d’entrée de six semaines.

En prenant en compte le bon casier disciplinaire du joueur et le fait qu’il ait plaidé coupable, la Commission a décidé de lui accorder la réduction de 50% pour circonstances atténuantes. Elle a donc imposé une sanction de trois semaines de suspension.

Kamikamica pourra rejouer à partir du lundi 9 janvier 2023. Cependant, s’il suit un atelier de coaching spécifique proposé par World Rugby, alors il pourra rejouer à partir du lundi 2 janvier 2023.

Le joueur et l’EPCR ont le droit de faire appel de la décision.

Henry Walker suspendu trois semaines

Le talonneur de Gloucester Rugby Henry Walker a été suspendu trois semaines à l’issue d’une audience disciplinaire indépendante relative au match de la 2e Journée de Champions Cup de son club face au Leinster Rugby à la RDS Arena.

Walker a été cité par le Commissaire à la Citation de la rencontre, Paul Minto (Ecosse), pour un plaquage dangereux sur le flanker du Leinster Rugby, Josh van der Flier, à la 37e minute du match en infraction à la Règle 9.13.

Règle 9.13 : Un joueur ne doit pas plaquer un adversaire d’une manière dangereuse.
Selon le règlement de World Rugby, les sanctions pour jeu déloyal en infraction à la Règle 9.13 – plaquage dangereux – ont les points d’entrée suivants – degré faible : 2 semaines; degré moyen : 6 semaines; degré supérieur : de 10 à 52 semaines.

Etant donné que Walker a accepté l’accusation, un Officier judiciaire indépendant, Roddy Macleod a examiné les dépositions écrites et il a confirmé la citation, estimant que l’infraction correspondait au degré moyen du barème des sanctions de World Rugby. Il a donc sélectionné un point d’entrée de six semaines.

En prenant en compte le casier disciplinaire vierge du joueur et le fait qu’il ait plaidé coupable, l’Officier judiciaire a décidé de lui accorder la réduction de 50% pour circonstances atténuantes. Il a donc imposé une sanction de trois semaines de suspension.

Walker pourra rejouer à partir du lundi 9 janvier 2023. Cependant, s’il suit un atelier de coaching spécifique proposé par World Rugby, alors il pourra rejouer à partir du lundi 2 janvier 2023.

Appel de Agustin Creevy rejeté

L’appel du talonneur des London Irish Agustin Creevy de sa suspension de quatre semaines a été rejeté à l’issue d’’une audience disciplinaire indépendante.

Creevy avait été expulsé pour un plaquage dangereux pendant le match de la 1re Journée de Champions Cup de son club face au Montpellier Hérault Rugby au Gtech Community Stadium. Il a fait appel de la décision initiale de confirmer le carton rouge de l’arbitre et de la durée de sa suspension.

Une Commission de discipline indépendante composée de Roger Morris (pays de Galles), président, Donal Courtney (Irlande) et Marcello d’Orey (Portugal) a entendu l’appel et les dépositions de Creevy, celles de son représentant juridique Tomas McGarvey, celles du Directeur sportif des London Irish, Declan Kidney, celles du Team Manager des London Irish, Alex James, ainsi que celles de Liam McTiernan, Officier chargé de la discipline de l’EPCR.

La Commission a décidé que la décision initiale serait maintenue et elle a rejeté l’appel. Creevy reste donc suspendu et il pourra rejouer à partir du jeudi 5 janvier 2023. Cependant, s’il suit un atelier de coaching spécifique proposé par World Rugby, alors il pourra rejouer à partir du lundi 2 janvier 2023.

Abraham Papali’i : décision de carton rouge rejetée

La décision de carton rouge à l’encontre du Numéro 8 du CA Brive, Abraham Papali’i, a été rejetée à l’issue d’’une audience disciplinaire indépendante relative au match de la 2e Journée d’EPCR Challenge Cup entre le CA Brive et le Connacht Rugby au Stade Amédée Domenech.

Papali’i avait été expulsé par l’arbitre Adam Leal (Angleterre) à la 20e minute du match pour avoir plaqué le troisième ligne du Connacht Rugby, Shamus Hurley-Langton, de façon dangereuse en infraction à la Règle 9.13.

Règle 9.13 : Un joueur ne doit pas plaquer un adversaire d’une manière dangereuse.
Selon le règlement de World Rugby, les sanctions pour jeu déloyal en infraction à la Règle 9.13 – plaquage dangereux – ont les points d’entrée suivants – degré faible : 2 semaines; degré moyen : 6 semaines; degré supérieur : de 10 à 52 semaines.

Une Commission de discipline indépendante composée de Robert Milligan KC (Ecosse), président, Becky Essex (Angleterre), et Mitchell Read (Angleterre) a visionné des images vidéo de l’incident et entendu les dépositions de Papali’i, qui a reconnu avoir commis un acte de jeu déloyal mais que celui-ci ne méritait pas un carton rouge, ainsi que celles du représentant juridique du joueur, Neil Robertson.

Les dépositions du Directeur général du CA Brive, Xavier Ric, d’un dirigeant du CA Brive, Jacky Lintignat, et de Liam McTiernan, Officier chargé de la discipline de l’EPCR, ont également été entendues.

La Commission a déterminé que, lorsque Papali’i avait plaqué Hurley-Langton, lors du contact initial il n’y avait pas eu de contact direct sur la tête. Sur cette base, il a été décidé que le carton rouge avait été attribué par erreur et l’accusation a été rejetée.
Papali’i peut donc rejouer immédiatement et l’EPCR a le droit de faire appel de la décision.

Notes

(i) Cartons rouges
a) Les cas de joueurs expulsés lors des rencontres de Champions Cup ou de l’EPCR Challenge Cup seront examinés par une Commission de discipline indépendante ou un officier judiciaire indépendant dès que possible.
b) Jusqu’à ce que l’audience disciplinaire soit entendue, le joueur concerné ne pourra participer à aucune compétition.
(ii) Le Commissaire à la citation
a) Un Commissaire à la Citation est désigné par l’EPCR pour chaque match de la Champions Cup et de l’EPCR Challenge Cup et il est habilité à citer un joueur pour tout acte de jeu déloyal qui, de l’avis du Commissaire à la Citation, méritait un carton rouge.
b) Pour ces matchs, les clubs n’ont pas le pouvoir de citer eux-mêmes un joueur mais peuvent faire part d’un incident au Commissaire à la Citation dans un délai de 26 heures à compter du coup d’envoi du match en question.
c) Le Commissaire à la Citation dispose de 26 heures depuis le début du match pour déposer sa citation. Lors de circonstances exceptionnelles, ce délai peut être prolongé.
d) L’Officier de Discipline transmettra la citation en question à un Officier de Citation qui déterminera s’il existe suffisamment de motifs pour citer un joueur à comparaître en audience disciplinaire.
e) L’Officier de Discipline présentera ensuite le cas contre le joueur.
(iii) L’Audience disciplinaire
a) La Commission de discipline indépendante ou L’Officier Judiciaire indépendant sont choisis par le président du Panel disciplinaire indépendant, Mike Hamlin.
b) L’Officier de Discipline de l’EPCR présente le cas contre le joueur.
c) Si la décision est maintenue, La Commission de discipline ou l’Officier Judiciaire devra décider de la sanction appropriée. Conformément au barème des sanctions de World Rugby, que l’EPCR est tenue d’observer, l’Officier Judiciaire évaluera tout d’abord la gravité du geste du joueur et déterminera auquel des trois points d’entrée (degré faible, degré moyen, degré supérieur) il correspond.
d) La Commission de discipline ou l’Officier Judiciaire déterminera le point d’entrée approprié après avoir évalué plusieurs aspects du geste du joueur, à savoir si le geste était intentionnel ou pas, s’il a entrainé des blessures ou pas, et s’il a eu des répercussions sur le match ou pas.
e) Après avoir déterminé le point d’entrée, La Commission de discipline ou l’Officier Judiciaire décidera ensuite si la période de suspension devrait être augmentée depuis le point d’entrée afin de refléter des facteurs aggravants spécifiques comme par exemple un mauvais dossier disciplinaire ou bien par mesure de dissuasion, et/ou bien de réduire la suspension au point d’entrée en raison de facteurs atténuants, comme par exemple le fait que le joueur plaide coupable, en raison d’un bon dossier disciplinaire ou du comportement du joueur au cours de l’audience et le fait qu’il exprime des remords.
f) Une suspension est une interdiction systématique de jouer au rugby à XV partout dans le monde. Les joueurs sont suspendus en partant du principe qu’une période d’une semaine va en général faire rater un match à un joueur. Les suspensions prennent en compte les périodes d’inactivité (telle que l’intersaison), les périodes où le joueur est blessé ou non apte à jouer et aussi lorsque le joueur n’est pas disponible ou non sélectionné. Les suspensions doivent également prendre en compte tous les matchs hors saison qui ne sont pas considérés importants ou qui ne sont pas assez proches du début de la saison pour constituer un facteur déterminant pour la future sélection d’un joueur.
g) Les deux parties participant à l’audience (l’EPCR et le joueur) ont le droit de faire appel de la décision prise lors de l’audience disciplinaire indépendante. La partie interjetant appel doit le faire dans un délai de trois (3) jours ouvrables après réception de la notification écrite de la décision de la Commission de discipline ou de l’Officier Judiciaire.
h) La décision complète sera disponible sur epcrugby.com lorsque la procédure disciplinaire sera achevée.
i) Pour consulter le barème des sanctions de World Rugby pour jeu déloyal figurant en Annexe 1 de la Règle 17 de World Rugby, rendez-vous sur world.rugby/organisation/governance/regulations/reg-17/appendix-1