publié au nom d’une Commission de discipline indépendante

Alex Lozowski suspendu quatre semaines

Le trois-quarts centre des Saracens Alex Lozowski a été suspendu quatre semaines à l’issue d’une nouvelle audience disciplinaire à Londres hier soir (mercredi 31 octobre) relative au match de la 1ère Journée de Champions Cup de son club contre les Glasgow Warriors.

Lozowski avait été cité par le commissaire à la citation de la rencontre, Tim Lowry (Irlande) pour un plaquage dangereux sur l’arrière des Glasgow Warriors, Ruaridh Jackson (n°15), à la 33ème minute du match en infraction à la Règle 9.13.

Règle 9.13 Plaquage dangereux
Selon le règlement de World Rugby, les sanctions pour jeu déloyal en infraction à la Règle 9.13 ont les points d’entrée suivants – sanction minimale : 2 semaines; sanction moyenne : 6 semaines; sanction maximale : de 10 à 52 semaines.

Lors de l’audience initiale, la citation avait été rejetée. Cependant, cette décision avait ensuite été considérée comme une erreur à l’issue d’un appel de l’EPCR.

Une nouvelle Commission de discipline indépendante formée de Kathrine Mackie (Ecosse), présidente, Jean-Noël Couraud (France) et Leon Lloyd (Angleterre), a examiné les preuves et entendu les dépositions de Lozowski, qui a plaidé non coupable, celles de Sam Jones, représentant juridiques des Saracens, et celles de Mark McCall, Directeur sportif des Saracens.

La Commission a également entendu les dépositions par téléphone de Ruaridh Jackson, ainsi que celles de Max Duthie, représentant juridique de l’EPCR, et de Liam McTiernan, Officier chargé de la Discipline de l’EPCR.

La Commission a confirmé la citation car elle a estimé que l’acte de jeu déloyal aurait mérité un carton rouge. Elle a déterminé que l’infraction correspondait à la sanction moyenne du barème de World Rugby et a donc sélectionné six semaines comme point d’entrée.

Il n’y avait pas de facteur aggravant et, en raison du casier disciplinaire vierge du joueur et du fait qu’il ait exprimé des remords, la Commission a décidé de réduire la sanction de deux semaines et a donc imposé une sanction de quatre semaines.

La Commission n’était pas d’accord avec le fait que Lozowski n’aurait pas été sélectionnable pour le match de Premiership Cup des Saracens contre les Leicester Tigers le 27 octobre et, étant donné qu’il a déjà purgé une suspension de deux semaines pour une autre infraction, il a été décidé d’antidater la suspension au jour de la citation.

Lozowski pourra donc rejouer à partir du lundi 12 novembre.

 

Michele Mancini Parri – carton rouge rejeté

Le carton rouge donné au pilier de Argos Rugby Petrarca, Michele Mancini Parri, a été rejeté à l’issue d’une audience disciplinaire indépendante hier soir (mercredi 31 octobre) relative au match de la 2ème Journée du Continental Shield de son club contre les Belgium Rugby Barbarians XV.

Mancini Parri avait été expulsé par l’arbitre Nika Amashukeli (Géorgie), à la 56ème   minute du match pour un coup présumé sur un adversaire avec son avant-bras en infraction à la Règle 9.12.

Une Commission de discipline indépendante composée de Kathrine Mackie (Ecosse), Présidente, Jean-Noël Couraud (France) et Leon Lloyd (Angleterre) a examiné les preuves et entendu les dépositions par vidéo conférence de Mancini Parri, qui n’a pas accepté le carton rouge, celles de Silvia Cameran, Team Manager de Argos Rugby Petrarca, ainsi que celles de Liam McTiernan, Officier chargé de la Discipline de l’EPCR.

La Commission a décidé que le carton rouge avait été donné par erreur et devait être annulé. Mancini Parri peut donc rejouer.

Notes

(i) Cartons rouges
a) Les cas de joueurs expulsés lors des rencontres de Champions Cup, de Challenge Cup ou de Continental Shield seront examinés par une Commission de discipline indépendante ou un officier judiciaire indépendant dès que possible.
b) Jusqu’à ce que l’audience disciplinaire soit entendue, le joueur concerné ne pourra participer à aucune compétition.
(ii) Le Commissaire à la citation
a) Un Commissaire à la Citation est désigné par l’EPCR pour chaque match de Champions Cup et de la Challenge Cup et il est habilité à citer un joueur pour tout acte de jeu déloyal qui, de l’avis du Commissaire à la Citation, méritait un carton rouge.
b) Pour ces matchs, les clubs n’ont pas le pouvoir de citer eux-mêmes un joueur mais peuvent faire part d’un incident au Commissaire à la Citation dans un délai de 26 heures à compter du coup d’envoi du match en question.
c) Le Commissaire à la Citation dispose de 50 heures depuis le début du match pour déposer sa citation. Lors de circonstances exceptionnelles, ce délai peut être prolongé.
d) L’Officier de Discipline transmettra la citation en question à un Officier de Citation qui déterminera s’il existe suffisamment de motifs pour citer un joueur à comparaître en audience disciplinaire.
e) L’Officier de Discipline présentera ensuite le cas contre le joueur.
(iii) L’Audience disciplinaire
a) La Commission de discipline indépendante ou L’Officier Judiciaire indépendant sont choisis par le président du Panel disciplinaire indépendant, Mike Hamlin.
b) L’Officier de Discipline de l’EPCR présente le cas contre le joueur.
c) Si la décision est maintenue, La Commission de discipline ou l’Officier Judiciaire devra décider de la sanction appropriée. Conformément au barème des sanctions de World Rugby, que l’EPCR est tenue d’observer, l’Officier Judiciaire évaluera tout d’abord la gravité du geste du joueur et déterminera auquel des trois points d’entrée (niveau bas, niveau moyen, niveau élevé) il correspond.
d) La Commission de discipline ou l’Officier Judiciaire déterminera le point d’entrée approprié après avoir évalué plusieurs aspects du geste du joueur, à savoir si le geste était intentionnel ou pas, s’il a entrainé des blessures ou pas, et s’il a eu des répercussions sur le match ou pas.
e) Après avoir déterminé le point d’entrée, La Commission de discipline ou l’Officier Judiciaire décidera ensuite si la période de suspension devrait être augmentée depuis le point d’entrée afin de refléter des facteurs aggravants spécifiques comme par exemple un mauvais dossier disciplinaire ou bien par mesure de dissuasion, et/ou bien de réduire la suspension au point d’entrée en raison de facteurs atténuants, comme par exemple le fait que le joueur plaide coupable, en raison d’un bon dossier disciplinaire ou du comportement du joueur au cours de l’audience et le fait qu’il exprime des remords.
f) Une suspension est une interdiction systématique de jouer au rugby à XV partout dans le monde. Les joueurs sont suspendus en partant du principe qu’une période d’une semaine va en général faire rater un match à un joueur. Les suspensions prennent en compte les périodes d’inactivité (telle que l’intersaison), les périodes où le joueur est blessé ou non apte à jouer et aussi lorsque le joueur n’est pas disponible ou non sélectionné. Les suspensions doivent également prendre en compte tous les matchs hors saison qui ne sont pas considérés importants ou qui ne sont pas assez proches du début de la saison pour constituer un facteur déterminant pour la future sélection d’un joueur.
g) Les deux parties participant à l’audience (l’EPCR et le joueur) ont le droit de faire appel de la décision prise lors de l’audience disciplinaire indépendante. La partie interjetant appel doit le faire dans un délai de trois (3) jours ouvrables après réception de la notification écrite de la décision de la Commission de discipline ou de l’Officier Judiciaire.
h) La décision complète sera disponible sur epcrugby.com/discipline/decisions-disciplinaires lorsque la procédure disciplinaire sera achevée.
i) Pour le barème des sanctions de World Rugby pour jeu déloyal figurant en Annexe 1 de la Règle 17 de World Rugby, rendez-vous sur world.rugby